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Rhizarthrose ou arthrose de la base du pouce

scheme montrant la perte de cartilage entre le trapèze et le premier métacarpien avec une rhizarthrose

Rhizarthrose : perte de cartilage entre le trapèze et le premier métacarpien

La rhizarthrose ou arthrose de la base du pouce est une pathologie très fréquente, souvent bien tolérée, qui touche 20% des femmes.

Elle correspond à l’usure chronique du cartilage qui recouvre le trapèze et le premier métacarpien à la base du pouce.

La rhizarthrose est l’apanage de la femme de 50 à 60 ans avec une atteinte le plus souvent des deux côtés, à des stades cliniques et radiologiques différents.


Signes cliniques


La rhizarthrose peut être responsable de :

  • Douleurs, évoluant par crises parfois intenses, situées à la racine du pouce (près du poignet) et réveillées par la pression directe et le mouvement.
  • Enraidissement progressif du pouce avec diminution de l’ouverture entre le pouce et l’index.
  • Manque de force de la pince pouce-index.
  • Déformation du pouce par « fabrication » d’os au niveau de l’articulation malade (bosse), mais aussi par une posture caractéristique appelée « pouce en Z ».
image montrant la difficulté à ouvrir une bouteille suite à une rhizarthrose
Rhizarthrose : difficultés à ouvrir une boutille ou une porte (manque de force et douleur)

Image montrant une nain atteinte d'une rhizartrose

image montrant une radio et une main atteinte dune rhizartrose evoluee
Rhizarthrose évoluée : déformation du pouce en Z
Aspect radiologique et clinique

Examens complementaires


radiographies montrant lindidence de kapandji a la base du pouce
Radiographies des bases de pouce de face: incidence de Kapandji

La radiographie de la colonne du pouce de face et de profil, avec des incidences particulières (de Kapandji), permet d’apprécier le stade radiologique, la hauteur de trapèze et l’existence d’arthrose aux étages sous et sus jacent.

Le diagnostic de rhizarthrose est clinique (il n’y a pas de parallélisme radio clinique) : la radiographie est en revanche indispensable pour choisir le type de traitement chirurgical. Beaucoup de patientes ont de l’arthrose radiologique sans avoir de symptomes et une arthose radiologique moderée peut entrainer des douleurs.


Traitement


Traitement médical

Le traitement médical doit être suffisamment prolongé (au moins 6 mois) et associe :

  • Antalgiques et anti-inflammatoires
  • Attelle (orthèse) de repos rigide la nuit, souple la journée
  • Ergothérapie avec mesure d’économie de la colonne du pouce.
  • Infiltration parfois dont la répétition doit être évitée pour ne pas risquer d’abimer le système capsulo-ligamentaire.
image avec une main portant une attelle pour traiter une rhizartrose
Rhizarthrose : attelle rigide pour la nuit

Traitement chirurgical

Le traitement chirurgical ne s’envisage qu’en cas d’échec du traitement médical.
Le type de chirurgie dépend de l’importance de l’arthrose et du type d’activité manuelle.

  • Chirurgie conservatrice (conserve l’articulation)

Rarement possible sauf aux stades précoces : consiste à desinsérer de façon partielle les tendons de la base du pouce ou à réaxer le trapèze ou le premier métacarpien (ostéotomie).
La désinsertion tendineuse a le mérite d’être une chirurgie très simple, réalisable sur les arthroses douloureuses peu évoluées sur le plan radiologique.
Elle ne gêne pas une reprise chirurgicale par une autre technique.

  • Chirurgie non conservatrice

Plusieurs types d’interventions sont possibles :

Arthrodèse trapézométacarpienne : indiquée que dans certains cas particuliers

Trapézectomie avec ligamentoplastie : L’ablation du trapèze, ou trapézectomie, peut se faire de façon isolée ou en associant une ligamentoplastie (remplacement de l’espace créé par un tendon) pour éviter le raccourcissement de la colonne du pouce.

schema indiquant les procesus de la trapezectomie
Trapezectomie : I : abaltion du trapèze II : utilisation d’un tendon (ligamentoplastie)

La trapézectomie est radicale et définitive.
Les douleurs disparaissent en 6 mois.
La force de pince pouce index est en général diminuée.
L’intérêt est la stabilité dans le temps.

Radio de face et de profil : prothèse TM
Radio de face et de profil : prothèse TM
image montrant une radio apres lablation du trapeze
Aspect radiologique après ablation du trapèze (trapizectomie)
image dune prothese trapezometacarpienne
Prothèse trapézometacarpienne à double mobilité non cimentée

Prothèse trapézométacarpienne

La prothèse trapézo-métacarpienne a pour but de rétablir la longueur de la colonne du pouce et donc la force.
La mobilité et la fonction sont voisines de la normale.
L’intervention chirurgicale se réalise le plus souvent sous anesthésie locorégionale (on n’endort que le bras). L’utilisation de prothèses à double mobilité permet de réduire les risques de luxation.

Le risque principal est lié aux phénomènes d’usure et de descellement comme pour les prothèses de hanche.
En cas d’échec, l’ablation de la prothèse et la réalisation d’une trapézectomie restent possibles.


image montrant la mobilite de la main apres une trapezectomie image montrant la mobilite de la main apres une trapezectomie 2

Prothèse TM : Mobilité de la colonne du pouce après prothèse trapézometacarpienne similaire à celle observée pour une trapézectomie.


Suites postoperatoires


La durée d’immobilisation est variable en fonction du type de chirurgie. 2 semaines pour les  prothèses, 4 pour les trapézectomies et jusqu’à fusion osseuse pour l’arthrodèse (2 à 3 mois).


Complications


Il n’existe pas d’acte chirurgical sans risque de complication secondaire. Toute décision d’intervention doit être prise en connaissance de ces risques, dont le chirurgien se doit de vous avoir informé.

Complications communes à la chirurgie de la main

  • Infections nosocomiales : elles sont rares et se maîtrisent aisément lorsque le diagnostic est précoce. La prise d’antibiotiques et une nouvelle intervention sont parfois nécessaires.
  • Hématome : le diagnostic doit être précoce et, la reprise chirurgicale est également parfois nécessaire.
  • Syndrome de Sudeck (algodystrophie) :
    il s’agit d’un « dérèglement » du système nerveux végétatif qui contrôle la douleur alors qu’il n’y a aucun problème sous jacent. Sa manifestation est indépendante du type de chirurgie et peut survenir même après une simple immobilisation. La main devient gonflée, douloureuse, et s’enraidit progressivement. L’évolution peut être très longue. Des séquelles sont possibles (douleurs résiduelles, raideur des doigts et /ou du poignet, parfois de l’épaule). Le traitement est difficile et fait appel à des produits spécifiques et à la rééducation.
  • Accident d’anesthésie : du plus simple au plus grave, y compris le décès (1 décès sur 100.000 à 150.000 anesthésies).

Complications spécifiques à la rhizarthrose

  •  Irritation du nerf radial : elle se traduit par des fourmillements et/ou un engourdissement du dos du pouce, qui disparaissent habituellement en quelques jours ou quelques semaines. Une lésion définitive du nerf est exceptionnelle.
  • Douleurs : plus longues après une trapézectomie (six mois).
  • Complications spécifiques des prothèses : usure du polyethylene, luxation, descellement, infection. Toutes cumulées, les complications avoisinent 5% des cas à 5 ans de recul, ce qui impose la mise en balance de cette technique avec la trapézectomie. Une complication peut conduire à une réintervention avec en général l’ablation de la prothèse et trapézectomie ou au changement des pièces (prothèse modulaire).

Rhizarthrose (PDF)

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